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Élections municipales 2026 : pourquoi les réseaux sociaux sont-ils un outil de communication indispensable ?

À l’heure du numérique, une campagne électorale ne peut se mener sans l’utilisation des réseaux sociaux. Facebook, Instagram ou TikTok, de nombreux candidats aux élections municipales se prêtent au jeu des réseaux pour convaincre un maximum de personnes d’électeurs, notamment les jeunes.

Les réseaux sociaux sont l’un des moyens de communication que privilégient les candidats pour les prochaines élections municipales. Pour chaque réseau, les prétendants à la mairie ciblent à chaque fois un public différent. Foulques Chombart de Lauwe (candidat LR aux éléctions municipales de Nantes) raconte qu’il réalise des micros trottoirs sur Nantes postés sur TikTok, le candidat LR évoque ses rencontres avec les Nantais : “pas mal de jeunes m’arrêtent dans la rue depuis et me disent “vous êtes le monsieur de TikTok”. Et ça, c’est bon signe”. Pour la maire de Pornic, Claire Hugues (LR), les réseaux sociaux sont également importants pour cette campagne électorale : “Sur une commune comme la nôtre, Instagram, c’est important, parce qu’il y a pas mal de jeunes”. Elle considère qu’une campagne sans communication via les réseaux sociaux est impossible aujourd’hui.

L’objectif est de “s’adapter à chaque population qui suit ses réseaux sociaux”

De son côté, Facebook n’est pas en reste. La maire de Pornic le considère comme le réseau des septuagénaire :“Et ici, les personnes de 70 ans, ils ont du temps, ils s’intéressent à l’avis public, ils votent. Dans une ville comme la nôtre, il faut Facebook”. Pour Foulques Chombart de Lauwe, la communication sur Facebook doit se différencier des autres réseaux car le public diffère d’Instagram ou de TikTok, l’objectif est de “s’adapter à chaque population qui suit ses réseaux sociaux”.

Les cotés néfastes des réseaux en campagne électorale

Les réseaux sociaux ont aussi leurs défauts lors d’une campagne électorale. Malgré son utilisation d’Instagram et de Facebook, Claire Hugues juge tout de même que les réseaux restent néfastes. Elle cite notamment X (ex-Twitter) qu’elle juge comme “très politique”. “Twitter, c’est très, très politique. Nous, on n’est pas très politisés. On fait campagne sur les projets de la ville“. Pour elle, les commentaires sous les différentes publications liés à la campagne “ne sont pas tous de grandes qualités”. Claude Aufort (PS), actuel maire de Trignac et candidat à sa réélection, n’utilise pas les réseaux sociaux à foison. Il considère important de différencier les comptes de la campagne et ceux de la municipalité. “Sinon, il y a une distorsion de concurrence, et on peut être attaqué. Et c’est normal. On a toujours fait attention.” 

“On n’a pas forcément d’argent à mettre dessus. On ne va pas payer un communicant externe.”

La campagne sur les réseaux peut nécessiter un investissement conséquent qui n’est pas forcément accessible à tous les candidats : “On va pas faire des grosses campagnes de promotions publicitaires, nous n’avons pas forcément d’argent à mettre dessus. On ne va pas payer un communicant externe.” évoque le maire de Trignac. Alors que Foulques Chombart de Lauwe nous apprend qu’“il est interdit de faire de publicité payante sur les réseaux sociaux pour une campagne électorale”. Le candidat républicains à la mairie de Nantes évoque aussi que “des personnes ne connaissent pas les réseaux sociaux, et qui ne vont connaître le candidat qu’en se promenant dans la rue.

Célian Roselier

Le Fil Info

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