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La santé mentale, une préoccupation majeure des étudiants

Au moment des études supérieures, la santé mentale des étudiants est souvent impactée. L’État et le système universitaire on mis en place, en 2022, un dispositif permettant d’avoir recours à un psychologue gratuitement. À Nantes, les étudiants n’en sont pas entièrement satisfait.

64%, c’est le nombre d’étudiants qui indiquent ressentir des émotions négatives contre 36% d’émotions positives, selon un sondage d’octobre 2024 par l’IFOP. Face à ce constat, le gouvernement, en accord avec les universités de France, a mis en place, depuis 2022, le dispositif Mon soutien psy, pour venir en aide aux étudiants. L’objectif de ce système : améliorer la santé mentale des jeunes. Pour cela, 12 séances gratuites sont proposées chez un psychologue, soit une par mois. Ce dispositif contient désormais quatre sessions supplémentaires par rapport à 2024, où seulement huit séances étaient prises en charge par la Sécurité sociale. Louison, Alan et Érel, étudiants en première année de lettres modernes à la faculté de Nantes, se déclarent satisfaits de ce dispositif.

Un sondage de l’IFOP montre que 37% des étudiants ont consulté un psychologue, par le biais du dispositif « Mon soutien psy ». Concrètement, 9% des étudiants l’utilisent. Seulement, pour certains, ce dispositif reste à développer. Notamment,  la mise en place des rendez-vous avec des psychologues conventionnés. L’organisation du dispositif, refrène certains étudiants à demandé de l’aide. C’est le cas de Jade, Énora et Nix, étudiantes à la faculté de Nantes.

Malgré la difficulté à trouver un psychologue, la santé mentale des étudiants devient une des nouvelles préoccupations importantes de l’État. La mise en place de ce dispositif en est la preuve. Le 14 janvier dernier, François Bayrou tenait son discours de politique générale où il y a affirmé que “La santé mentale devra être la grande cause nationale de 2025”.

Tessa DENAIRE

©Nantes Université

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