1er avril 2025, les syndicats Cfdt, Sud Santé Sociaux et la CGT se mobilisent mutuellement pour dénoncer « l’extrême urgence » de la situation de la santé privée, du social et du médico-social.
1er avril 2025, les syndicats Cfdt, Sud Santé Sociaux et la CGT se mobilisent mutuellement pour dénoncer « l’extrême urgence » de la situation de la santé privée, du social et du médico-social.

A Nantes, une grève rassemble plus d’un millier de manifestants dans le secteur médico-social

Ce mardi 1er avril 2025, plus d’un millier de manifestants se sont rassemblés Place Royale et Graslin, à Nantes, pour faire entendre leur voix sur la situation alarmante du secteur médico-social et sanitaire.

« On tire la sonnette d’alarme car nos conditions de travail sont de pire en pire, alerte Virginie, monitrice-éducatrice dans un foyer pour adultes en situation de handicap et syndiquée à Sud Santé Sociaux.

Aujourd’hui, les syndicats Cfdt, Sud Santé Sociaux et la CGT se sont mobilisés pour dénoncer « l’extrême urgence » de la situation de la santé dans le privé et public, du social et du médico-social.

Un millier de personnes se sont mobilisées de 11h à 13h.
Plus d’un millier de personnes se sont mobilisées de 11h à 13h, Place Royale et Graslin.

Revaloriser le métier, les salaires et mieux former

« Si on continue à nous taper dessus, il n’y aura plus de professionnels pour s’occuper des personnes en situation de handicap, des enfants de la protection sociale, des personnes âgées, des malades » souligne Virginie.  

Elle insiste sur le manque de personnel formé et le peu de candidats à la profession. « Ça n’attire plus. Il faudrait commencer par revaloriser nos formations et notre travail. »  

Si Virginie manifeste aujourd’hui, c’est pour revendiquer un meilleur service à la personne. “Il faut améliorer les conditions de travail, augmenter les salaires et mieux former.”

Les grévistes revendiquent principalement une revalorisation des salaires.

François travaille dans un ESAT (Etablissement et service d’aide par le travail), il forme et accompagne à la journée des adultes et personnes en situation de handicap.  

Il confirme le manque de personnel. « Nous vivons une situation dégradée depuis des années. Concrètement, on est sur des postes qui ne sont pas remplacés, toujours plus de missions à assurer, toujours plus de justifications sur comment on fait notre travail. » Il espère une prise en compte de son métier, une revalorisation des salaires et une amélioration des conditions de travail. 

L’association ECHO (Expansion des Centres d’Hémodialyse de l’Ouest), qui fait partie des Établissements de santé privée d’intérêt collectif (Espics) réclame « de faire avancer les grilles de salaire et la convention unique qui doit être mise en place sur tous les établissements médicaux sociaux. »

Florentin Delacour

Le Fil Info

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