Dans le cadre d’un cours, trois étudiantes de l’ENC (Ecole Nantaise de Commerce) ont organisé une rencontre entre une Coréenne, une Italienne et des enfants français de 7 à 11 ans. Un moment d’échange et de découverte encadré par l’AFEV, une association d’aide aux jeunes de quartiers populaires.
Les étudiants en deuxième année à l’Ecole Nantaise de Commerce ont un projet fil rouge obligatoire. Pour cet exercice, Morgane Haye, en collaboration avec Eva et Clara, deux autres élèves de sa classe, doit tout organiser de A à Z : trouver une thématique, communiquer sur le projet via les réseaux sociaux et trouver une entreprise qui les accompagne.
Dès le départ, les trois étudiantes ont pour objectif d’intégrer des enfants. « On voulait faire découvrir différentes cultures à des jeunes Nantais et les sensibiliser à l’ouverture d’esprit », déclare Morgane Haye.
Un partenariat avec l’AFEV
Pour les aider et trouver les enfants disponibles assez facilement, l’étudiante de l’ENC a commencé à démarcher des structures. Une des seules à avoir répondu présente : l’AFEV, une association qui comptabilise environ 8 000 jeunes de quartiers populaires. Depuis sa création en 1991, l’organisation a bien grandi et compte aujourd’hui 7 000 bénévoles, 700 volontaires en service civique et 600 colocataires solidaires intervenant dans plus de 40 villes de France et même à Barcelone.
Les trois étudiantes saisissent alors leur opportunité et affinent leur projet : « On s’est dit que le fait d’avoir des étrangers directement sur place, avec les jeunes, pouvait être enrichissant », raconte la vingtenaire.
Une Coréenne et une Italienne
Aussitôt dit, aussitôt fait, cinq jeunes du programme Erasmus vont pouvoir intervenir dans le cadre de cette journée. Ce nombre se réduit à deux le jour-même car « trois se sont désistés à la dernière minute ».
Au final, une Italienne et une Coréenne se rendent sur place pour ces huit enfants de 7 à 11 ans. Les étudiantes étrangères mettent donc en place des ateliers. D’abord une découverte des signes de main utilisés par les Italiens et du ddakji chigi, un jeu traditionnel coréen qui se pratique dans les cours de récré, mais également très populaire auprès des adultes.
« Tous les enfants et les tuteurs étaient très satisfaits », conclut Morgane Haye avec sourire, qui précise qu’elles pourraient remettre ce concept en place en faisant quelques modifications. Un nombre plus important d’étudiants étrangers et une mise en place plus fluide de la communication et du projet.
UGO SCHWANDER