Comment cette société de production audiovisuelle de Nantes veut se rendre unique

Basée à Nantes, Clack a su imposer sa signature singulière dans le paysage médiatique français. Entre création artistique, innovation technologique et engagements sociaux, Clack multiplie les projets et repousse sans cesse les frontières de l’image. Entretien avec son fondateur, Valentin Beauvineau, pour qui processus créatif rime avec affaire de collectif.

Clack, au cœur d'événements festifs d'ampleur

Depuis plus de dix ans, Clack accompagne artistes, festivals, entreprises ou institutions dans la création de contenus taillés pour le web. Mais plus qu’un prestataire, Clack se veut partenaire de ses clients, de la conception à la stratégie de diffusion. « On se distingue par notre contenu, notre créativité, notre connaissance du milieu », affirme Valentin Beauvineau.

Voici comment la société nantaise entend se rendre unique dans le milieu audiovisuel.

Créer de l’impact

Le cœur de la démarche : créer de l’impact, surtout par l’image. Clack mise sur un montage dynamique et une narration pensée comme un souffle. « On essaye toujours d’avoir une narration dans nos aftermovies : des temps rapides, des temps de pause pour la respiration. » Cette approche se retrouve dans leurs collaborations avec des événements d’envergure comme le Hellfest, pour lequel l’équipe a pu par le passé concevoir un teaser de dix minutes – chose unique dans les festivals européens-, ou encore reproduit une ville en maquette.

Des formats innovants

En parallèle, Clack continue d’innover dans ses formats, comme le clip live du groupe Kokomo, pensé pour capturer l’énergie brute d’une performance. « Ce qui nous importe, c’est d’imprimer une image chez le spectateur. Le vrai indicateur de succès, ce sont les retours humains. » ajoute le fondateur de la société.

Un collectif engagé, entre expérimentation et transmission

Loin d’être une simple structure de production, Clack fonctionne comme un collectif d’une dizaine de membres actifs, de la réalisation à la communication, en passant par la photographie et la production. Une équipe soudée, où chacun est encouragé à se développer dans la qualité et la créativité. « On veut faire vivre le collectif Clack. » assume Valentin Beauvineau.

Cette dynamique se nourrit aussi d’un engagement social affirmé. Clack accompagne depuis plusieurs années des actions telles que des stages pour rappeuses où des jeunes sont formées à l’usage des caméras et à la réalisation de live sessions. Clack a également un partenariat avec le Secours populaire, « On met un point d’honneur à respecter nos valeurs. La diversité à l’image est essentielle pour nous. » dit encore le directeur producteur.

L’apport des nouvelles technologies

Clack s’empare aussi des technologies émergentes : réalité augmentée avec caméra 360° pour des visites interactives, intelligence artificielle en préproduction pour tester des idées graphiques. Un exemple des idées novatrices de la société selon Valentin Beauvineau « Pour le festival Rockstadt en Roumanie, l’IA nous a aidés à lancer différentes pistes visuelles avant de confier la création finale à un artiste 3D. »

L’avenir de Clack s’écrit aussi au-delà des frontières, notamment avec des envies de festival en dehors de France en cours de développement. Et si d’autres idées sont encore en réflexion, Valentin Beauvineau aimerait explorer les coulisses de travailleurs artisanaux et mettre en avant l’humain: « Ce serait l’occasion de parler de créativité, d’artisanat, et du temps pour forger un travail. »

Avec des collaborations prestigieuses (Naâman, Hocus Pocus, Zaho de Sagazan…), Clack continue de tracer son chemin, à la croisée de l’art, de l’innovation et de l’engagement, tout en gardant à l’esprit le collectif et la créativité, chers à son noyau dur.

Le Fil Info

Autres articles