Qualification d'Orvault SF en Coupe de France
Qualification d'Orvault SF en Coupe de France

Coupe de France : c’est terminé pour les clubs de Loire-Atlantique

Les derniers clubs amateurs de Loire-Atlantique ont vu leur parcours s’arrêter au 7ème tour de la Coupe de France. Battus par les Herbiers, les Orvaltais ont manqué de peu un nouvel exploit, tandis que Le Cellier-Mauves a profité d’une soirée historique malgré la nette supériorité du Stade Lavallois.

La marche était trop haute pour Orvault SF

Ce samedi, au stade de Gagné, avaient lieu les 1/128e de finale opposant Orvault SF, deuxième de son groupe en R1, aux Herbiers, sixième de leur groupe en N2. Après un exploit retentissant, les Orvaltais avaient à cœur de réaliser un nouveau gros coup. Pour rappel, ils ont éliminé La Roche Vendée, leader de N2, au tour précédent.

Cette fois, le miracle n’a pas eu lieu au stade de Gagné. Dans un début de match très animé, les Vendéens allumaient la première mèche, Adekalom, bien placé, surgissait pour pousser le ballon au fond et ouvrir le score. Arrivé en début de semaine pour pallier les nombreuses absences, l’attaquant ne tardait pas à se distinguer avec un premier but.

La première mi-temps se terminait sur le score de 1-0 pour les visiteurs, “On a réalisé une première période un peu en dessous de ce qu’on pensait faire, on était craintifs. Nous avons recadré certaines choses à la pause notamment sur les phases défensives où l’adversaire cassait les lignes trop facilement », expliquait Florian Tozzo, l’entraîneur local.

Au retour des vestiaires, Orvault parvenait enfin à approcher la surface adverse. À l’heure de jeu, les Vendéens doublaient la mise. Porté par ses nombreux supporters, Orvault parvient à revenir au score par l’intermédiaire de Maiga. Mais près du terme, les Herbretais profitaient des espaces laissés par Orvault pour partir en contre et tuer le match en marquant un troisième but .”Je suis un peu déçu du troisième but. On aurait voulu faire plaisir au public et gagner ici, mais on va se servir de ce match-là pour avancer car il y a eu de très belles choses contre une belle équipe de N2 », déclarait Florian Tozzo.

La fête malgré le score

Dans l’autre match de Loire-Atlantique, Le Cellier-Mauves (R3) recevait le Stade Lavallois (L2) au stade de La Davrays à Ancenis-Saint-Géréon. Comme attendu, les visiteurs, largement favoris de la rencontre, ont dominé leurs adversaires sur le score de 6 à 0. Malgré une première mi-temps où les amateurs ont résisté en encaissant un seul but, le score final reflète l’écart de divisions entre les deux équipes. 

Le n°18 Aymeric Faurand Tournaire, auteur d’un doublé, félicité par ses coéquipiers.

Mais samedi, l’heure n’était pas à la performance. Dès l’arrivée des joueurs, les supporters leur ont proposé un accueil chaleureux avec chants, tifos et même des fumigènes. Après une rentrée des joueurs digne d’un match de Ligue des Champions, les hommes de Denis Bouyer ont montré un beau visage. “On a tenu plus de 35 minutes, c’est vraiment une fierté, et c’était vraiment un kiff total, explique le coach. Après, physiquement, il n’y a rien à dire, il y a six niveaux d’écart. Et en seconde mi-temps, ça a été dur, parce qu’ils ont haussé le ton.”

L’équipe en difficulté dans le championnat de Ligue 2, s’est rendue le match facile grâce au premier but marqué à la 37e minute. Derrière, même s’ils n’étaient pas à l’abri d’une égalisation, les Tangos ont pris le temps d’épuiser leurs adversaires de Régional 3. Dans la presse, Olivier Frapolli, l’entraîneur de Laval, a même dit que son adversaire du soir avait livré une performance “d’un niveau plus élevé que la Régionale 3.

Une folle aventure en Coupe de France, dans une soirée où le club a sans doute connu le plus grand match de son histoire. 

Noham Quinchard-Prain et Maxence Pecot

Le Fil Info

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