Ce mardi 1er avril, une journée nationale de mobilisation du secteur médico-social est organisée. Plus de 1 000 travailleurs se sont réunis Place Royal à Nantes. La manifestation s’est terminée devant la préfecture de Loire-Atlantique, où une assemblée générale doit avoir lieu.

Une large intersyndicale (CGT, CFDT, Sud, FSU, CNT) a appelé à une journée de mobilisation ce mardi 1er avril. En cause, des difficultés bien réelles dénoncées par les professionnelles, comme des salaires trop bas, un manque de moyens et des sous-effectifs… Cette manifestation s’adresse à tous les travailleurs du médico-social, comme les éducateurs spécialisés, les aides médico-psychologiques ou les agents de la protection. Ils avaient tous rendez-vous à 11h, Place Royale, à Nantes. Après avoir déambulé dans les rues de Nantes, les manifestants ont stoppé leur chemin de la préfecture de Nantes, où une assemblée générale doit avoir lieu.
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14h30 : fin du live !
Les manifestants sont maintenants attendus rue Paul Bellamy, où une grève du 12 au 16 mai est discutée et planifiée, d’après nos informations.
Merci à tous d’avoir suivi ce live.
14h15 : “C’est lunaire quoi !”
Depuis maintenant 30 minutes, les manifestants stagnent devant le bâtiment de la préfecture de Loire-Atlantique. Sylvie Harnaut, infirmière en milieu pédopsychiatrie explique sa présence aujourd’hui. “On manque de tout. Les enfants on les suit 3 ou 4 ans pour certains, et ils sont jetés dans la nature. On n’a plus de nouvelles d’eux. C’est lunaire quoi !”
Mais le manque de suivi n’est pas la seule revendication de la journée, comme l’explique Sandrine Hourlin, aide-soignante dans un EHPAD. “Je peux faire du 48h par semaine, et mon salaire n’est pas revalorisé pour autant. On se fait insulter par les proches de nos résidents car on n’a pas le temps de prendre soin d’eux. On s’étonne ensuite que l’on manque de personnel. On est traités comme des chiens par tout le monde”.
13h45 : fin du périple des manifestants
Après être passés devant la Place de La Défense passive puis à Place du cirque, les manifestants sont maintenant arrêtés devant la préfecture. “La préfecture, c’est dégueulasse” peut-on entendre. Ils devraient être reçus à 15h pour une assemblée générale.

12h40 : “On est là à cause d’une fusion entre deux conventions collectives”
Le collectif MPR Côte d’Amour, présent aujourd’hui à Nantes, explique à son tour ses revendications aux micros de nos journalistes présents sur place : “On vient manifester à cause de la fusion de deux conventions collectives. On va perdre beaucoup d’avantages, nous n’aurons plus d’augmentation selon l’ancienneté, on va perdre des congés. On vient ici parler de nos conditions de travail.”
12h35 : des affiches collées au sol
À peine arrivés à Place Graslin, les manifestants se mettent en action et collent des affiches sur le sol et le mobilier urbain.

12h28 : le cortège arrive Place Graslin
Les 1 000 travailleurs sont arrivés Place Graslin. Quelques perturbations sur le réseau Naolib
#Infotrafic manifestation en centre-ville de Nantes 🟠#Tram #Bus desservant le centre-ville sont perturbées par le passage des manifestants.
— Naolib (@Naolib_Direct) April 1, 2025
👉 Info en temps réel sur appli Naolib
12h10 : début du mouvement
Comme prévu, le cortège de manifestants se met en mouvement direction la Place Graslin dans un premier temps.

11h58 – première prise de parole
La CGT prend pour la première fois de la journée la parole, devant ses manifestants. Au micro, un rappel des revendications, chaleureusement accueilli par les quelque 1 000 travailleurs présents.
11h30 – plus de 1 000 travailleurs du médico-social réunis
L’appel a été entendu. Plus de 1 000 travailleurs du médico-social sont réunis ce mardi 1er avril, Place Royal, à Nantes. Une large intersyndicale (CGT, CFDT, Sud, FSU, CNT) avait appelé à la mobilisation aujourd’hui.

11h15 – “Le secteur médico-social est à l’abandon depuis des années”
Yoann Rouvière, responsable CGT du département sur la fédération santé, explique ses revendications : “Le secteur médico-social est à l’abandon depuis des années, avec des problèmes de sous-effectifs majeurs. Les conditions de travail sont justes ignobles, et la rémunération n’est guère mieux.”
Carine Lopes, également membre de la CGT et présente dans le cortège réagit à son tour : “On veut garder nos acquis. On vient montrer que nous ne sommes pas invisibles, qu’on a besoin de nous et qu’il faudrait un petit plus penser à nous.”

10h50 – premier rassemblement
Les manifestants se sont bien réunis Place Royale, avant de se diriger vers le centre-ville. L’ambiance est détendue et pacifique.