En 2023, Gabriel Attal, ancien ministre de l’Éducation, annonçait l’expérimentation du port de la tenue unique à partir de septembre 2024. L’État a annoncé s’engager pour son financement lors de la prochaine rentrée.
A l’automne 2023, Gabriel Attal, ancien Premier ministre et ancien ministre de l’Education nationale, annonçait le test du port de la “tenue unique” pour 200 établissements volontaires. Un ensemble décrit comme “sobre” et “sportswear”, bien loin des ensembles stricts imposés dans d’autres pays.
Lancé à la rentrée 2024, et initialement pour une durée de deux ans, l’objectif de ce projet est de “renforcer la cohésion entre élèves et améliorer le climat scolaire” explique le site du gouvernement.
Une première phase d’expérimentation a eu lieu pour un coût global d’1,6 millions d’euros, assumé pour moitié par l’Etat et l’autre moitié par les collectivités territoriales.
Déjà un désengagement pour certaines régions
Certaines écoles ont déjà exprimé leur désaccord, car il serait “irresponsable d’engager 44 millions d’euros” selon le président de la région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, Renaud Muselier, dans les colonnes de la Voix du Nord. Un financement qui n’était initialement pas prévu pour la prochaine rentrée.
L’Education nationale s’est finalement engagée à financer l’expérimentation (100 € par élève) et une première mission d’évaluation a été engagée en vue de généraliser cette tenue. Elle est réalisée par la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance. Les résultats seront présentés en avril.
Un seul lycée en Loire-Atlantique
À Nantes, et en Loire-Atlantique plus globalement, seul le lycée maritime Jacques-Cassard s’est porté volontaire pour essayer l’uniforme.
La présidente du conseil régional des Pays de la Loire, Christelle Morançais, avait immédiatement exprimé son intérêt pour la tenue unique dans un entretien pour Ici (ex-France Bleu). La Région avait d’ailleurs délivré 90 000 € pour ce lycée.
Les crédits n’ayant pas été prévus dans la construction initiale du budget 2025, le ministère s’engage à procéder à un redéploiement, explique le gouvernement dans un communiqué pour Actu.fr.