Revue de presse 26 février 2025

L’Ukraine et l’Europe suspendus aux exigences américaines

Le président Emmanuel Macron était en visite diplomatique à Washington, venant ainsi défendre les volontés européennes de défendre coûte que coûte l’intégrité territoriale et économique de l’Ukraine auprès d’un Donald Trump plus qu’arrangeant avec la Russie. Dans les colonnes du Monde, on peut lire que “la diplomatie américaine a, contre toute attente, proposé d’adopter au Conseil de sécurité une résolution demandant « une paix rapide » en Ukraine”. Dans le Figaro, on parle même “d’accord historique” à propos de la résolution portant sur l’urgence d’une paix devant avoir lieu en cette année 2025.

Tensions entre Paris et Alger

L’immigration est au cœur des discussions entre les ministères des Affaires étrangères français et algérien. Le Parisien titre : “Faut-il acter le divorce ?”, illustrant Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune se tournant chacun dans une direction différente. On en apprend davantage sur la position française, avec François Bayrou qui doit réunir aujourd’hui un comité interministériel pour se pencher sur le contrôle de l’immigration. Des mesures actant de plus en plus l’éloignement entre les deux nations trans-méditerranéennes. Au cœur du bras de fer, la question de l’émigration. Alger n’a cessé de renvoyer vers la France ses ressortissants expulsés du territoire français.

Terreur au Moyen-Orient

Libération consacre sa une dans l’horreur des archives de l’ère Assad. Balayé par l’offensive des rebelles du groupe Hayat Tahrir al-Cham, les sbires du gouvernement n’ont pas eu le temps de détruire les traces des crimes commis durant 53 ans de dictature. Pour le quotidien, Arthur Sarradin revient sur le sort réservés aux détenus des prisons syriennes, ces “abattoirs humains”.

Le Monde nous entraine dans l’enfer des prisons de Daesh. Mais c’est en France où l’actualité a lieu car s’ouvre à Paris le procès des geôliers français de l’État islamique. On apprend que onze ex-otages viennent témoigner à propos de leurs conditions de détentions. L’article ne manquent pas de mettre en évidence que les Syriens étaient les premières victimes de ce système concentrationnaire.

Gaspard Martin

Le Fil Info

Autres articles