Sherlock Holmes a terminé l’enquête

Du 25 octobre 2024 au 3 avril 2025, la pièce de théâtre Sherlock Holmes a rassemblé petits et grands au Théâtre Beaulieu. Retour sur une comédie atypique rassemblant uniquement trois comédiens pour sept personnages.

Sherlock Holmes et son acolyte, le Dr. Watson étaient appelés à la rescousse au théâtre Beaulieu à Nantes. Sur scène, trois comédiens incarnent pas moins de sept personnages. À chaque représentation, chaque spectateur prend aussi le rôle de détective. Des indices, disséminés tout au long de la pièce, sont délibérément non évoqués directement dans le texte pour les spectateurs puissent, chacun de leur côté, se faire une idée du dénouement.

Les personnages sont connus de tous et ont attiré petits et grands, mais l’histoire a été composée par Pascal Maillard, comédien et metteur en scène. Tout se déroule dans le Nord-Est de l’Angleterre, lorsqu’un châtelain reçoit des messages étranges, constitués de petits dessins d’hommes qui dansent, sur les murs de son domaine. Est-ce l’œuvre d’un enfant ou d’une personne malintentionnée ? La question se pose d’autant que la femme du châtelain reçoit des lettres avec ces mêmes dessins.

Une pièce, trois comédiens, sept personnages

Jeudi 4 avril s’est déroulé la dernière représentation. Une pièce qui s’est révélé être un exercice de taille pour les trois comédiens, Pascal Maillard, Pauline Le Coq et Jean-François Daniel. « Souvent dans une pièce de théâtre normale, on s’imprègne du personnage, là on doit s’en imprégner de plusieurs, apprendre des textes différents avec des tons et des postures différents, c’était un exercice difficile mais très plaisant », raconte Pauline Le Coq. D’une durée d’une heure et demie, le ressenti peut être différent. « Il y a des jours où la pièce passe vite parce qu’il y a une alchimie et puis d’autres fois où c’est un peu plus long, dans tous les cas, à la fin on dort bien », s’amuse Pascal Maillard.

Une pièce se portant sur des personnages connus a pu attirer du monde : « Parce qu’on joue les personnages de Sherlock Homes de Watson et que la pièce se nomme ainsi, ça attire du monde notamment les plus jeunes et leurs parents. Dès qu’ils voient ce nom familier, c’est comme une main tendue du théâtre, ça rend la pièce accessible. » Une histoire qui rassemble, ce qui a motivé Pauline Le Coq : « Le vrai plus dans cette pièce, c’est que c’est immersif. C’est une véritable petite enquête. »

Louis Pineau

Le Fil Info

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