ADRENA, LE VENT EN POUPE

Depuis 2003, ADRENA est devenue la meilleure amie des skippers. Basée à Saint-Sébastien-Sur-Loire, la compagnie booste la performance en mer grâce à son logiciel, devenu incontournable sur les voiliers comme dans les régates virtuelles.

« Sans Adrena, je ne sais pas vraiment comment ils feraient », s’amuse Pascal Tournet, co-fondateur de l’entreprise. Dans le paysage de la voile, Adrena se distingue par son logiciel dédié aux skippers. Créée en 2003, l’entreprise a su capitaliser sur l’essor des courses en ligne, notamment grâce à Virtual Regatta, une plateforme de régates virtuelles qui compte des millions de joueurs à travers le monde. Sur le voilier ou dans le canapé, grâce à des algorithmes sophistiqués, les utilisateurs peuvent analyser des données météorologiques en temps réel, optimiser leurs trajectoires et prendre des décisions éclairées lors des courses. 

Si chaque coureur l’utilise différemment, ce co-pilote reste un outil hyper-adapté à leurs besoins : « Il permet de choisir une route avec toutes les éventualités imaginables. Après, les skippers choisissent ce qu’ils veulent faire. Tout est possible. », poursuit Pascal. « Un défaut de Adrena ? J’en ai pas en tête? Dès qu’il y a un le moindre problème, il est réglé dans les dix prochaines minutes », lançait en 2016 Armel Le Cleac’h, avant de remporter l’édition suivante du Vendée Globe.

Toujours sur le pont 

Adrena a su se forger une réputation solide dans le secteur. Le logiciel est régulièrement mis à jour et les skippers sont toujours accompagnés pour la prise en main : « Mes classements ont commencé à progresser en fonction de la maîtrise que j’avais du logiciel » expliquait quelques années auparavant Richard Fromentin, skipper de renom.

« La société collabore régulièrement avec des experts en météorologie et des anciens marins, assurant que chaque mise à jour soit en phase avec les réalités du terrain », détaille Pascal Tournet. Avant chaque course majeure, des équipes viennent directement sur les bateaux installer le logiciel, répondre aux questions des coureurs et corriger les erreurs. « On a toujours besoin de les écouter, c’est un lien important, et leurs retours seront intégrés dans les évolutions ». Le 10 novembre prochain, toutes les équipes seront sur le pont, aux Sables-D’Olonne, pour les derniers préparatifs du départ du Vendée Globe.

Camille Tarlet

Le Fil Info

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