Calendriers de l'Avant

Les calendriers de l’Avent se réinventent

Comme chaque année, les traditionnels calendriers de l’Avent sont de sortie. Chocolats à gogo mais pas seulement : les marques ont diversifié leurs offres.

En 2023, plus d’un Français sur trois a acheté un calendrier de l’Avent au chocolat.
Crédit photo : Evan Walter

Les clients raffolent toujours des calendriers de l’Avent, comme Marine, étudiante en STAPS : « C’est une tradition, les calendriers de l’Avent au chocolat. Je continuerai toute ma vie à en avoir un. ». Habitude partagée par Jean et Patricia, tous les deux retraités, tiennent leurs deux calendriers, prêts à passer à la caisse. « Nous achetons toujours les mêmes, un au café et l’autre au thé selon nos goûts personnels. Mon mari adore le thé tandis que moi, je déteste ça. » Raphaël, étudiant en Journalisme, trouve, lui, que les calendriers sont trop commerciaux : « je préfère acheter du chocolat toute l’année car, à cette période, les prix sont chers. »

Les origines du calendrier de l’Avent

Apparu en Allemagne au XIXe siècle, le calendrier de l’Avent trouve ses origines dans la tradition chrétienne. À l’époque, ces images pieuses distribuées chaque matin servent à faire patienter les enfants jusqu’au 25 décembre. En France, les premiers calendriers de l’Avent en chocolat font leur apparition à la fin des années 1950. Depuis, les marques rivalisent de créativité pour revisiter cette tradition avec différentes versions : produits de beauté, bières avec ou sans alcool, bougies parfumées et bien d’autres encore.

Selon une étude menée par Circana, les calendriers beauté se sont vendus à près de 35 millions d’euros de ventes en 2022. Crédit photo : Evan Walter

Un marché en pleine expansion

Mais les autres marques ne sont pas en reste : Cosmétiques, hameçons, érotiques… Les calendriers ne sont pas réservés qu’aux enfants. Pour les adultes, des coffrets regroupent du maquillage, du gloss, de la crème pour la peau etc. Jeanne, cliente d’une boutique de cosmétique, a acheté pour la première fois un calendrier de beauté : « J’ai voulu changer cette année. J’aime bien me maquiller avec du fond de teint, du rouge à lèvres alors je me suis dit, je vais en acheter un ! ». Amandine, gérante de la boutique Séphora à Nantes, observe un intérêt croissant de la population sur les calendriers : « On a plus d’une centaine de commandes pour le moment et ce n’est pas terminé ! L’année dernière, c’était moins le cas. » Désormais largement démocratisés, ils figurent parmi les plus prisés. Selon une étude réalisée par le site Savoo, spécialisé dans les promotions en ligne : « Ces calendriers ont généré plus de 22 000 recherches sur Google en 2023. ». Ils devancent les calendriers de l’Avent “bijoux” qui « enregistrent plus de 18 000 recherches et les calendriers de l’Avent “chocolat””, qui cumulent près de 15 000 recherches. »

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