Du 17 au 20 mars, l’association Le Grenier Chapelain organise une bourse aux vêtements printemps-été à la salle Barbara, à La Chapelle-sur-Erdre (Loire-Atlantique). L’objectif est à la fois écologique et économique : donner une seconde vie aux vêtements.
« La bourse aux vêtements est devenue un rendez-vous habituel pour les habitants de la Chapelle-sur-Erdre et des environs », explique Martine Legland, présidente de l’association Le Grenier Chapelain. En effet, pour la 39ᵉ fois, depuis 1986, les portants se remplissent, une nouvelle fois, de vêtements et les bacs de chaussures pour cette bourse.
Le fonctionnement est bien rodé : « Le lundi, les personnes déposent leurs vêtements et nous fixons les prix ensemble. Le mercredi, c’est la vente, et le jeudi, la restitution des invendus », détaille la présidente. Les tarifs varient généralement entre 1 et 4 euros. « Pour la bourse d’hiver, c’est un peu plus cher, car il y a des manteaux et des pulls », précise-t-elle.
En moyenne, l’association reçoit 2 000 dépôts, exclusivement pour des vêtements allant du 0 au 14 ans. « On se limite à cette tranche d’âge, car une autre bourse, en centre-ville, est dédiée aux vêtements pour adultes », explique Martine Legland.
Une démarche écologique et solidaire
La bourse aux vêtements revient à chaque saison : printemps-été en mars et automne-hiver en septembre. Elle s’inscrit dans une démarche de consommation responsable, comme l’explique la présidente : « Notre but principal, c’est le recyclage. Nous voulons que ces vêtements soient réutilisés, et c’est pour cela que les prix restent avantageux. Aujourd’hui, de plus en plus de gens se tournent vers la seconde main. »
Les bénéfices générés par ces événements permettent à l’association de soutenir des causes locales. « Dimanche dernier, nous avons remis un chèque à l’association Hamadryade, qui favorise l’insertion des personnes en situation de handicap mental grâce à la danse », ajoute Françoise, trésorière de l’association.
Soutenir les initiatives locales est donc une priorité pour la structure. « Nous privilégions les associations chapelaines, car les plus grandes associations ont déjà des financements extérieurs », souligne Martine Legland.
La prochaine bourse aux vêtements aura lieu en mai et sera entièrement consacrée aux articles de puériculture.
Laure Brizard