Depuis la fin de la pandémie, les salles de sport innovent et se multiplient. Mais trouver “la” formule adaptée à son porte-monnaie et à ses objectifs devient un défi. Sportifs et coachs nantais s’expriment.
En France, plus de 7 millions de sportifs sont inscrits dans des salles de sports. Un chiffre en constante augmentation après la pandémie : les français veulent être en forme. Sur l’Île de Nantes, c’est le même constat. Coachs particuliers, salles de sport et de yoga se multiplient. Yohan, gérant du studio Gymbox basé sur l’Île de Nantes depuis 7 ans, a su se démarquer : « notre force, ça a été de s’adapter au profil des gens. Que ce soit les athlètes où ceux que les gens qui n’ont jamais fait de sport, nous avons les compétences pour les encadrer. »
Le studio propose aujourd’hui d’aider à cibler et atteindre les objectifs des adhérents. 7 coachs experts et diplômés animent leur séance dans 3 espaces avec du matériel adapté. GymBox Studio ont choisi l’Île de Nantes pour s’implanter, et ils sont bien placés. Considéré comme “le centre névralgique” de la ville, les Nantais du centre-ville qui habitent vers le sud passent devant cette salle en voiture pour rentrer chez eux. Chez Gymbox Studio, les prix sont de 25 à 65 € par séances selon les formules.
Et pour les étudiants alors ?
Les sessions ou les salles comme celle du Studio Gymbox ou autre à Nantes, même si elles sont très complètes, ne sont pas adaptées aux étudiants. En effet, en 2025, s’entraîner et faire du sport dans ce genre structure à un coût. Pour Yohan, ce n’est pas le public visé. « il y a très peu d’étudiants chez nous. Notre suivi est plutôt individualisé et personnalisé. C’est une prestation qui a un coût. Les jeunes qui sont avec nous, ce sont leurs parents qui leur paient leurs séances avec nous. »
Certains étudiants trouvent donc d’autres alternatives pour quand même rester en forme et faire du sport seul ou en groupe. Pour ceux qui sont à la faculté de Nantes, il est possible, avec le SUAPS, de ne payer que 50€ (25€ si boursiers) pour pratiquer de la musculation, mais aussi de nombreuses disciplines. Une très bonne alternative aux prix élevés, notamment pour Antoine, étudiant de 20 ans. « Pour les tarifs, OUI c’est bien trop cher, c’est terrifiant. J’ai pas de travail, je suis étudiant et même si j’ai un peu d’argent de côté c’est impensable de mettre plus de 20 € par mois dans une salle de sport. La raison principale qui m’a poussé a sauter le pas et d’aller à la salle c’était que le prix était accessible (et que j’étais avec des amis en plus) donc si je n’avais pas eu les offres du SUAPS je n’aurais juste rien fait. »
D’autres comme Sonia, y vont régulièrement, mais n’y auront plus accès après leur études et hésitent donc à continuer d’aller à la salle par manque de font. « Pour pouvoir accéder aux salles de sport populaires, je pense qu’il est mieux d’avoir une rémunération fixe et donc comme ça le prix reste abordable si on s’y rend régulièrement. Les salles comme BasicFit ou Orange bleue ne sont pas adaptées pour les étudiants. »
Un défi pour les jeunes mais aussi pour les amateurs de sports de tout âge, pour trouver sur Nantes sa salle ou son cours de sport à un tarif raisonnable.
Raphaël Aké