Vendredi, Le parquet a requis des peines allant jusqu’à 12 ans d’emprisonnement pour le procès ouvert la semaine dernière à Rennes lors d’une fusillade dans le bar le Moonlight, à Nantes qui a fait un mort en 2019.
Parmi les prévenus, Mohamed A., âgé de 30 ans, est le seul à comparaître détenu devant la chambre correctionnelle de Rennes depuis ce lundi 24 mars. Il est poursuivi pour association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime. Le vendredi 28 mars, le ministère public a requis une peine de douze ans de prison à son encontre, assortie d’une interdiction de détention d’armes pendant cinq ans et d’une interdiction de séjour en Loire-Atlantique pour la même durée. Retour sur l’affaire.
Dans la nuit du 22 au 23 avril 2019, des coups de feu ont éclaté au Moonlight, un bar à chicha du centre-ville de Nantes. Monceff Mjidou, serveur de l’établissement, a été mortellement touché par les balles. Tout porte à croire qu’il s’agit d’une victime collatérale de cette fusillade. En novembre 2023 le procureur de la République au parquet de Rennes, Frédéric Teillet a révélé « la découverte en novembre 2023 d’une arme de type Kalachnikov » qui après analyse, est celle qui a servi dans cette affaire. À l’issue de l’enquête, cinq suspects ont été renvoyés devant la cour d’assises pour meurtre et tentative de meurtre en bande organisée. Mais en juin 2024, les poursuites criminelles ont été abandonnées, selon l’AFP.
Des réquisitions multiples
Cinq autres prévenus comparaissent donc pour association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime, et un sixième, poursuivi pour trafic de drogue. Les réquisitions du parquet varient en fonction des rôles supposés de chacun : elles vont de deux ans de prison avec sursis pour l’épouse de Mohamed A. à neuf ans d’emprisonnement.