C’est parti pour savoir ce qu’il se trouve au sein de la presse quotidienne aujourd’hui en France.
Le budget de Michel Barnier au centre des discussions !
C’est le sujet qui anime les discussions en France sur le plan politique : le projet de loi de finance pour 2025 visant à réduire le déficit public et la dette, en instaurant des mesures fiscales pour économiser et augmenter les recettes.
L’article des Echos souligne les tensions autour du projet de loi de finances (PLF) 2025. Michel Barnier fait face à un débat incertain à l’Assemblée, alors que des amendements contradictoires ont émergé, menaçant de tripler les recettes fiscales proposées.
L’article de La Croix traite du projet de loi de finances pour 2025, présenté le 21 octobre, où la commission des finances a rejeté la partie « recettes », entraînant des alliances inversées : la gauche pour et la droite contre. Marc Guillaume souligne que « c’est toujours le budget initial du gouvernement qui est discuté en séance publique », ce qui laisse envisager un recours à l’article 49.3. Le ministre du budget, Laurent Saint-Martin, parle de « matraquage fiscal ».
Dans le Figaro, Guillaume Tabard met en avant la fermeté de Michel Barnier concernant le budget 2025, affirmant qu’il n’y aura pas d’augmentation au-delà des 30 milliards d’impôts prévus. Les pressions internes au sein de sa majorité, où certains députés souhaitent alourdir la taxation, constituent un danger supplémentaire. Alors que Barnier peut recourir au 49.3 pour s’en tenir à sa ligne budgétaire, la question de la perception du public demeure cruciale.
Focus sur une Une :

Une de La Croix du 21 octobre 2024 Évidemment, la presse quotidienne n’a pas omis de parler du conflit israelo-palestinien en axant ses mots sur l’un des acteurs principal : Benyamin Netanyahou. Le journal aborde son retour au premier plan de la politique israélienne après une période marquée par ses récents succès militaires.
Le journal évoque la guerre marquée par des événements majeurs comme l’élimination du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, le 27 septembre, et celle du leader du Hamas, Yahya Sinwar, le 17 octobre. Benyamin Netanyahou, en difficulté politique, tente de redéfinir ce conflit comme une « guerre de renaissance », tout en intensifiant les opérations militaires contre le Hezbollah et l’Iran.
Sur le plan humanitaire, la situation à Gaza est dramatique avec 1,9 million de déplacés et 314 km² sous ordre d’évacuation. Alors que la communauté internationale s’inquiète, des enquêtes pour crimes de guerre visent Netanyahou, tandis que le conflit s’étend au Liban, touchant plus de 50 villes et villages.
Les élections aux États-Unis au coeur des défis sociaux.
Dans son article, La Croix insiste sur les divisions sociétales aux États-Unis en comparant Érié et Union City, deux villes de Pennsylvanie aux trajectoires opposées. Tandis qu’Érié se revitalise en attirant des diplômés et des investissements, Union City subit les conséquences de la désindustrialisation et adopte des valeurs politiques conservatrices. Ce contraste illustre le fossé croissant entre les cols blancs, souvent démocrates, et les cols bleus, se rapprochant des idées républicaines.
De son côté, le Figaro aborde désinformation croissante aux États-Unis, orchestrée par des groupes étrangers comme la Russie et la Chine, à l’approche des élections. Des vidéos mensongères circulent diffusant des accusations contre Kamala Harris.
Dans Le Parisien, on aborde le climat politique à Staten Island, où 57 % des électeurs ont soutenu Donald Trump en 2020. Des personnes expriment leurs hésitations : Michelle attend un candidat inspirant, Ron admet manquer de temps pour la politique mais voterait pour Trump. Cela reflète une désillusion face à la politique, avec un désir de changement parmi les habitants.
L’OEIL SPORTIF !
On termine par le sport avec la France qui a brillé ce week-end. En effet, comme l’évoquent L’Équipe et Le Parisien, Alexis Lebrun a remporté deux médailles d’or aux Championnats d’Europe de Linz, en simple et en double avec son frère Félix. Cela confirme sa domination sur ses adversaires avec des victoires sans perdre un set. Comme il l’a déclaré après sa victoire, « en ce moment, ma vie a beaucoup plus de beaux jours ».
Par Thomas Amiot.