Il est un passionné du FC Nantes comme peu d’autres. Depuis plusieurs années, Maxime Drodelot a développé une mémoire exceptionnelle, capable de retenir chaque score de l’équipe en Ligue 1 depuis la montée du club en 2013. À travers cet entretien, il nous dévoile les origines de son attachement au club, son expérience de spectateur fidèle à La Beaujoire, et surtout la méthode qui lui permet de mémoriser avec une précision étonnante chaque match des Canaris.
Q : Comment ton attachement avec le FC Nantes est venu ?
Mon attachement au le FC Nantes est surtout venu depuis la montée en Ligue 1. Mes parents regardaient beaucoup de sport, mais pas trop du foot. C’était le seul sport qu’on regardait moins à la télé. On regardait surtout du rugby, du cyclisme, des choses comme ça, mais moins le foot. Avec la montée du club en Ligue 1, il y avait beaucoup d’euphorie. Je me souviens, dans la ville, les gens étaient sortis dehors. Il y avait une vraie attente à ce moment-là. Tout de suite, ça m’a projeté dans le FC Nantes et plus globalement dans le foot. Ma passion pour le foot est venue après. Ensuite, ça a été exponentiel et ça ne s’est plus jamais arrêté.
Q : As-tu un souvenir marquant à la Beaujoire ?
Mon souvenir le plus marquant au stade, ça devait être la demi-finale de Coupe de France en 2022 contre Monaco. Nantes avait gagné, puis il y a eu un envahissement de terrain. C’était la première fois que je vivais ça à La Beaujoire, lors du match de la montée en 2013, je n’étais pas au stade. C’était quand même assez magique d’avoir pu fouler la pelouse, et de voir toute cette euphorie entre joueurs et supporters.
Q : Comment as-tu commencé à mémoriser tous ces matchs du FC Nantes ?
Ça va peut-être surprendre, mais je ne le fais pas exprès. Je m’en suis rendu compte en discutant avec des potes, justement, de matchs un petit peu anciens, etc. À chaque fois que je voyais des potes fans du FC Nantes, ils me posaient des questions. Et puis, je devenais vraiment incollable. C’est quelque chose qui est apparu naturellement, sans que je le travail. Je me rappelle des matchs parce que je me souviens de l’endroit où je les ai regardés. C’est un bon moyen mnémotechnique : avec qui j’étais, où j’ai regardé, si c’était au stade, chez moi, avec des amis, seul, au bar, etc.
Q : Est-ce que cela peut t’arriver, quand tu joues avec tes amis par exemple, d’oublier certains scores ou ça reste très rare ?
Oui, ça m’arrive quelquefois d’oublier certains scores. Mais globalement, si tu me donnes un petit indice ou un petit élément, ça va très vite revenir. Par exemple, si tu me dis que c’était tel match où un tel a été expulsé, je vais m’en souvenir immédiatement. Mais ça reste quand même extrêmement rare. Ça a dû m’arriver peut-être une ou deux fois en tout depuis qu’on m’interroge sur les résultats.
