La police nationale a été saisie ce lundi, à Nantes sur les bords de Loire, après la découverte de milliers de boîtes de paracétamol dissimulés dans des sacs plastiques.
Lundi 31 mars, des agents de la propreté publique de Nantes ont trouvé une quantité impressionnante de médicaments éparpillés sur un chemin du quartier Malakoff, près de la Loire. Bilan du recensement : 1 945 boîtes de Doliprane et 625 de Dafalgan, abandonnées dans huit sacs en plastique transparents. Alertée, la police municipale s’est rendue sur place, rapidement rejointe par la police nationale.
#ContreLesTrafics| Lors d'une patrouille à proximité des bords de Loire, les policiers municipaux de #Nantes ont découvert 8⃣ sacs contenant 1⃣9⃣4⃣5⃣ boites de Doliprane & 6⃣2⃣5⃣ boites de Dafalgan.
— Police Nationale 44 (@PoliceNat44) March 31, 2025
Les investigations sont en cours pour déterminer la provenance de ces médicaments pic.twitter.com/JKshuVlM42
Mais d’où viennent ces médicaments ? Mystère. Leur valeur unitaire dépassant seulement 2 €, l’hypothèse d’un simple abandon interroge. Vol de pharmacie ? Marchandise contrefaite ? Perte d’un stock en transit ? « On n’a jamais vu ça », confie une source proche de l’enquête au Figaro, tout en soulignant qu’une pharmacie ne détient pas de tels volumes. Seule certitude : chaque boîte est munie d’un QR code, dont l’analyse pourrait permettre de remonter la trace de leur détenteur.
Le processus d’enquête enclenché
Dans l’attente, les médicaments ont été confiés à la pharmacie du CHU de Nantes en vue de leur destruction. Le service local de police judiciaire a ouvert une enquête pour éclaircir cette histoire insolite.
Une affaire qui promet quelques migraines aux enquêteurs…
Pauline Guilcher