A un an des municipales, de nombreux candidats émergent pour succéder à Johanna Rolland. Et plusieurs alliances se dessinent à droite et à gauche.
Alors que Johanna Rolland a fêté la semaine dernière ses 11 ans à la tête de la mairie de Nantes, les élections municipales approchent. Un enjeu énorme pour la ville et des candidats qui commencent déjà à se positionner pour juin 2026.
Un Nouveau Front Populaire divisée
A gauche, plusieurs candidats de différents partis ont postulé pour les municipales de 2026. Du côté des socialistes, une alliance avec les écologistes se dessine avec comme candidate la maire sortante Johanna Rolland. Cette dernière se félicite d’ « un accord ambitieux, exigeant, utile pour Nantes ». Les écologistes, par le biais de Marie Vitoux, estime être satisfaite du bilan.
Le parti communiste de son côté a annoncé ses deux chefs de file début avril : Robin Salecroix et Mélissa Helary. Le budget sera alloué en priorité à l’éducation et la culture selon le secrétaire départemental du Parti Communiste en Loire-Atlantique. Les logements sont aussi dans l’esprit de ce dernier avec un objectif de « 30% de logements sociaux dans chaque quartier de la ville ».
Et la France Insoumise veut aussi la jouer solo pour les municipales. Marina Ferreruela et William Aucant ont été désignés chefs de file du parti à Nantes. Leurs objectifs : rendre la cité des Ducs « bien plus de gauche ». Au programme, régler le problème « insalubrité du parc de logements sociaux dans les quartiers populaires », l’insécurité avec la question des violences policières ou encore la question de l’écologie avec la zone à faible émissions.
Vers une union de la droite ?
Ce lundi 22 avril, un appel a été lancé par le parti Identité-Libertés, présidé par Marion Maréchal Le Pen, pour une union des partis de droite. D’après Carol Godon pour le Figaro, responsable départementale d’Identité-Libertés, « ni la droite traditionnelle alliée au centre, ni le Rassemblement national seul ne peuvent gagner ». Le nouveau parti souhaite une union des forces Renaissance, MoDem et d’Horizons en vue des municipales. Le but : « reprendre la ville à Johanna Rolland ».
Pour le moment seul les Républicains et le RDPI (Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants) se sont mis d’accord pour une alliance. « On s’est rendu compte que l’on partageait de nombreux points communs et que l’on était d’accord sur la politique à mener pour que Nantes redevienne attractive », explique Julien Bainvel, ex-candidat Les Républicains. Ce dernier semble d’ailleurs favori pour être le candidat avec Foulques Chombart de Lauwe. Une primaire pourrait donc être tenue pour les départager.
Pour le Rassemblement National, toujours pas de nom mais une annonce prévue au printemps, d’après Gauthier Bouchet, responsable départemental du RN. Eléonore Revel, candidate en 2020 qui avait réuni 4,7 % des voix, ne se représentera pas.
Morgan Fusil