Avec une moyenne d’âge en dessous des 24 ans, l’Open Engie, qui se termine dimanche 6 avril 2025, sera un tremplin ou une rédemption pour la joueuse qui remportera le tournoi. Présentation de quatre d’entre elles qui pourraient tirer leur épingle du jeu.
Mia Pohankova – 16 ans – Slovaquie
Elle est la benjamine du tournoi, et pourtant, elle fait partie des outsiders de cet Open Engie de Nantes. Âgée de 16 ans seulement, Mia Pohankova impressionne par sa sérénité et surtout par son gabarit. La joueuse slovaque est à la fois grande et fine.
Mais ça n’empêche pas le nouveau prodige du tennis féminin de frapper fort dans la balle et d’impressionner ses adversaires. En novembre dernier, alors qu’elle n’avait encore que 15 ans à l’époque, Pohankova s’imposait déjà sur le circuit secondaire féminin.
Chez elle, à Bratislava, la droitière avait déjoué tous les pronostics avant de s’imposer en finale contre sa jeune compatriote Renata Jamrichova.
La tenniswoman a joué un seul match (défaite au premier tour) depuis l’Open d’Australie junior et une très belle demi-finale. À Nantes, Mia Pohankova veut regagner en confiance.
Talia Gibson – 20 ans – Australie
Tête de série numéro 1 à seulement 20 ans, l’Australienne est la grande favorite du tournoi. 156e joueuse mondiale, elle a déjà participé à des tournois WTA (circuit principal) et a déjà eu l’opportunité de se confronter aux meilleures du monde.
De fait, Talia Gibson a participé au premier Grand Chelem de la saison : l’Open d’Australie. Sur ses terres natales, elle avait d’ailleurs passé un tour devant un public déchaîné de voir sa protégée s’imposer.
À Nantes, les spectateurs admirent peut-être une future joueuse importante du top 100 féminin lors des dix prochaines années.
Francesca Curmi – 22 ans – Malte
Elle n’est pas la plus jeune, ni la plus impressionnante physiquement, mais Francesca Curmi a une particularité : elle est la seule femme à représenter Malte dans le tennis professionnel.
L’année dernière, elle avait déjà été dans la lumière en France, lors de l’Open de Poitiers, où elle avait atteint les demi-finales du tournoi. Un pays qu’elle connaît plutôt bien car sur l’ensemble des compétitions auxquelles elle a participé l’an passé, Francesca Curmi en a disputé cinq dans l’hexagone.
La Maltaise est en ce moment en phase de rédemption. Ayant atteint le top 300 mondiale, elle est descendue bien au-delà de ses standards. Elle pourrait bien grimper en cas de victoire à Nantes cette semaine avec des points et une dotation importante pour des joueuses situées à ce niveau de performance.
Harmony Tan – 27 ans – France
Tout le monde se rappelle de la victoire de Harmony Tan contre la plus grande tenniswoman de tous les temps, Serena Williams. Après ce succès, elle avait enchaîné pour se hisser en huitième de finale de Wimbledon, un des quatre Grand Chelem. Mais tout ça c’était en 2022.
Trois ans plus tard, la Française a bien sombré. Redescendue jusqu’à la 300e place mondiale, la Parisienne de 27 ans essaie d’enchaîner les victoires en ce début de saison. Elle a d’ailleurs remporté le W50 de Mâcon, son 10e titre sur le circuit ITF.
Encore sur un W50 cette semaine à Nantes, en France, elle a toutes ses chances pour se relancer. À l’approche du début de saison de terre battue, sa surface préférée, la Française veut à tout prix monter au classement et séduire les organisateurs de Roland-Garros pour obtenir une place dans les qualifications ou une “wild card” pour le tableau principal.
UGO SCHWANDER