Coup de main numérique est une association de Loire-Atlantique, et présente à la Chapelle-sur-Erdre, qui vise à aider les gens en détresse devant la technologie. Aurélie Lavaud, médiatrice au sein du groupe, explique son fonctionnement.
Quel est le but de votre association ?
Aurélie Lavaud : “Coup de main numérique a été créée en 2019. Elle compte dix salariés, et une vingtaine de bénévoles. Le but de l’association est d’aider les personnes en difficulté face au développement du numérique, comme la dématérialisation des services publics. Beaucoup de personnes ne sont pas autonomes avec le numérique, et notre rôle est de leur permettre de se débrouiller et d’avoir accès à leurs droits de citoyens.”
Auprès de qui intervenez vous ?
“Nous avons des particuliers qui demandent parfois de l’aide. Il y a beaucoup de séniors qui ont du mal avec les mots de passe, ou qui nous demandent de l’aide pour se connecter sur les sites administratifs comme Ameli. L’association est également sollicitée par un public étranger, pour apprendre à demander un titre de séjour en ligne. Cela peut être compliqué s’ils ne parlent pas la même langue ou qu’ils n’ont jamais eu accès au numérique avant. Enfin, on réalise également des interventions dans les établissements scolaires. On y fait notamment de l’éducation aux médias, de la prévention contre le cyberharcèlement, et on aborde le sujet du rôle des parents dans le numérique. Nous accompagnons les gens en recherche d’emploi. On aide aussi parfois les salariés de certaines entreprises à apprivoiser des nouveaux outils au cours de formations.”
Vos actions se limitent elles à la commune de la Chapelle-sur-Erdre ?
“On intervient sur toute la métropole nantaise et même sur le département, et surtout dans les zones rurales et mal équipées en matériel informatique. Au fur et à mesure du temps, notre accompagnement a augmenté. alors on s’adapte : on a notamment une caravane itinér@nte de formation qui était dans le secteur il y a peu de temps. Mais peu importe la géographie, il nous arrive régulièrement de réorienter les gens vers d’autres associations. On travaille d’ailleurs en collaboration avec repair café qui répare le matériel. Et on fait souvent des bilans d’activité pour voir les résultats de cette présence sur le territoire et l’évolution de l’illectronisme.”
Propos recueillis par Tristan Mahé