Le club brestois, actuel 13ème de la Ligue des Champions, reçoit ce mercredi, le Real Madrid. Au stade du Roudourou, les Bretons ne doivent pas partir défaitistes. Voici pourquoi.
Mercredi soir, le stade du Roudourou sera plein à craquer, c’est une certitude ! C’est la première fois de l’histoire que le club de Brest affronte le Real Madrid. Après une phase de poule plus que réussie, les Bretons sont d’ores et déjà qualifiés pour les barrages. Le match face au club madrilène arrive donc comme une possible fin en apothéose. Même si le tenant du titre part favori de cette confrontation, plusieurs arguments montrent que l’issue de ce match est plus indécise que jamais.
Parce que les Brestois sont invaincus à domicile en Ligue des Champions
Les Madrilènes vont se déplacer en terre bretonne avec un défi à relever : vaincre le Stade Brestois. Bien que les Ty Zefs aient perdu deux confrontations, l’une à Barcelone et l’autre face au Shakhtar Donetsk, aucune ne s’est déroulée à domicile. Les joueurs d’Éric Roy avaient bien débuté leur campagne européenne avec une victoire 2 buts à 1 face au club autrichien de Sturm Graz. Le Bayer Leverkusen, champion d’Allemagne en titre, n’avait pas su faire mieux qu’un match nul quand le PSV était reparti bredouille du Roudourou. Sa force défensive et son engouement grâce à son public fait du Stade Brestois l’une des équipes les plus coriaces à domicile.
À noter que sa dernière défaite au stade Francis-Le Blé date du 2 novembre 2024 !

Parce que le Real Madrid est en difficulté à l’extérieur, et surtout en France !
Le Real Madrid a quant à lui vécu un début de saison compliqué. Bien que les Merengues aient gagné leur premier match de Ligue des Champions, ils ont par la suite vécu des moments difficiles. Lors du déplacement à Lille, les hommes de Carlo Ancelotti ont buté sur une défense infranchissable dirigée par Lucas Chevalier auteur de six arrêts ce soir-là. Un but de David sur pénalty avait permis au club français de l’emporter sur l’ogre espagnol. Un mois plus tard, c’est Liverpool qui accueillait le champion en titre. Les Reds, leaders de la compétition, ont donné une leçon de football aux Madrilènes : score final 2-0. Seul motif de satisfaction à l’extérieur, la victoire 3-2 sans la manière face à l’Atalanta Bergame début décembre
Parce que Vinicius est suspendu
La star de l’équipe espagnole est bel et bien suspendue pour accumulation de cartons jaunes. Une bonne nouvelle pour les Brestois, qui voient l’arme offensive numéro un des Madrilènes absente pour le match de mercredi. L’ailier brésilien est à l’origine de 7 des 17 buts inscrits par les Merengues dans cette campagne de Ligue des champions, une absence qui pourrait donc peser sur un Real pourtant loin d’être dépourvu de solutions offensives. De plus, le Real est en difficulté lorsque le duo Vinícius-Mbappé n’est pas aligné, une alchimie grandissante entre les deux joueurs qui ne sera pas visible mercredi soir. Une bonne nouvelle donc pour les Brestois, qui auront une charge offensive de moins à contrecarrer.
Parce que Brest possède un gros vivier de talent offensif et que le Real est en difficulté défensivement
Lors de cette phase de qualification, l’équipe bretonne a su se mettre en valeur aussi bien offensivement que défensivement. À l’inverse, les Madrilènes ont montré de grandes fragilités défensives, encaissant 12 buts lors des 8 derniers matchs, tandis que les Brestois ont fait preuve d’une solidité étonnante, avec seulement 8 buts concédés. Les Ty Zefs pourront compter sur des joueurs comme Abdallah Sima, Ludovic Ajorque, Mama Baldé ou encore Romain Del Castillo pour exploiter les faiblesses de la défense du Real, qui a encaissé 7 buts en seulement 4 matchs de championnat. Autre point en faveur des Brestois : leurs adversaires de mercredi soir ont systématiquement concédé au moins un but lors de chaque match de Ligue des champions cette saison. Une statistique qui a de quoi faire rêver tout le Finistère !
écrit par Loris et Maxence