Charles Biétry se livre à coeur ouvert à Audrey Crespo-Mara dans l'émission Sept à Huit.

“Je suis en guerre contre la maladie”, le combat de Charles Biétry contre la maladie de Charcot

Au cours d’un témoignage à Sept à Huit, sur TF1, l’ancien journaliste sportif de 81 ans Charles Biétry est revenu sur la maladie de Charcot qui le touche depuis maintenant trois ans. Face à cette pathologie qui l’empêche de parler, il s’est livré grâce à une intelligence artificielle.

À l’occasion de la sortie de son mémoire, “La Dernière Vague”, l’ancien journaliste sportif de 81 ans, atteint de la maladie de Charcot, s’est exprimé dans l’émission Sept à Huit face à la journaliste Audrey Crespo-Mara chez lui en Bretagne. Cette maladie dégénérative paralyse les muscles progressivement et laisse une espérance de vie n’excédant pas trois à cinq ans une fois le diagnostic posé, selon 20 minutes. Grand reporter pour l’AFP ou encore président directeur général pour plusieurs émissions de Canal +, Charles Biétry a véritablement marqué la télévision et le sport français.

“Les mots sont dans ma tête et je ne peux pas les faire sortir”

Privé de l’usage de la parole, l’ancien directeur délégué de BeIN Sports avoue que “les mots sont dans ma tête et je ne peux les faire sortir”. En parallèle, Audrey Crespo-Mara a confié au Parisien, relayé par Télé Loisirs, qu’“il est hors de question que la maladie, qui le prive de parole, l’empêche de témoigner s’il en a envie”. Pour faciliter l’échange, Paris Match explique que Charles Biétry a reçu les questions au préalable et a couché ses réponses sur papier. Celles-ci ont ensuite été passées dans une intelligence artificielle qui a recréé à l’identique sa voix telle que nous la connaissions dans les années 80 et 90. Une réelle prouesse technique.

Un combat perpétuelle pour le projet de la fin de vie

Celui qui a joué un match contre Pelé a des choses à raconter mais surtout à défendre. Il est notamment revenu sur le projet de loi sur la fin de vie abandonné à 9 jours de son adoption en raison de la dissolution de l’assemblée. Sur TF1, l’ancien journaliste n’a pas caché son amertume à ce sujet :  “J’en veux aux , députés et sénateurs – pas tous – qui n’ont pas fait le job.” Il espère maintenant une réaction des gouvernants faute de quoi il ira “se suicider en Suisse”, pays où cette pratique est légale.

Louise Petiteau

Le Fil Info

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