Mardi 11 mars 2025, avait lieu un tournoi d’échecs au bar nantais Les copains d’abord. Le fondateur de l’initiative, Aurélien Morel, y était présent.
64 cases par table, quelques verres ça et là, et de la musique… C’est l’ambiance chaleureuse qui régnait dans le bar Les copains d’abord, ou l’arène, qui accueillait la bataille d’échecs du jour. Avec un chevalier pour figure de proue, Knightclubbers a été cofondé il y a près d’un an à Nantes, par Aurélien Morel. Passionné d’échecs depuis ses 7 ans, le développeur informatique sait dans quoi il s’est lancé : « Knightclubbers, je le vois comme une appli qui va réunir les gens en vrai. » On pourrait penser que le silence règne dans la salle, mais les rencontres et les conversations vont bon train. « C’est une vraie communauté. Il y a même des couples qui se forment ! »
On entre, on scanne, et on joue. « C’est accessible, on n’a pas de business plan », explique Aurélien, car oui, les tournois sont gratuits.
L’objectif de tous les joueurs assidus est de devenir le roi d’une des arènes, en dominant le classement, ou de collectionner les succès sur le site. Mais pas de panique, il y en a pour tous les niveaux.
Une initiative qui se fait connaître
« La première règle du Knightclub est qu’il est important de parler du Knightclub ! » C’est la devise du club itinérant d’échecs. Car pour réunir des gens, il faut qu’ils aient connaissance de l’initiative. Heureusement, les nouvelles vont vite, et les passionnés et membres de clubs savent rallier les curieux à leur cause par le bouche-à-oreille. Ce soir-là, 37 personnes se sont déplacées. Un record. « C’est ma première soirée Knightclubbers, un ami de mon école a ramené au moins dix personnes ! » confie Noé, 21 ans, un étudiant nantais. « Ça donne envie de revenir. »
Mais Aurélien Morel, dont l’ambition est d’implanter son concept à grande échelle, n’oublie pas les ambassadeurs qui s’emploient à trouver des lieux et à réunir des gens dans les villes où Knightclubbers n’est pas encore déployé. Selon Aurélien, ils sont « indispensables » à l’expansion du Knightclub dans le Grand Ouest. Tout comme les partenariats : le club a collaboré avec le site chess.com, une référence dans le domaine échiquéen.
Prochaine étape : tenter de faire des arènes dans les établissements scolaires, ou même dans les entreprises. « J’aurais adoré devenir le roi des entreprises où j’ai travaillé », imagine Aurélien le sourire aux lèvres.
Bref, rendez-vous dans l’arène pour des batailles roque & roll !
Tristan Mahé