La fête foraine de Nantes revient cours Saint-Pierre. L’occasion de s'amuser entre amis ou en famille. Avec ADN, partez à sa découverte.
La fête foraine de Nantes revient cours Saint-Pierre. L’occasion de s'amuser entre amis ou en famille. Avec ADN, partez à sa découverte.

La fête foraine revient à Nantes pour un mois

Comme chaque année, la fête foraine de Nantes revient cours Saint-Pierre. L’occasion de s’amuser entre amis ou en famille. Des gourmandises aux attractions les plus impressionnantes, un journaliste d’ADN vous fait vivre ce rendez-vous.

Il est 17 heures, le soleil réchauffe le paysage nantais tandis que les travailleurs débauchent en ce mardi 1er avril 2025. De mon côté, direction la fête foraine de Nantes, installée cours Saint-Pierre, derrière la cathédrale.

L’événement a débuté ce samedi 29 mars 2025 et certaines attractions semblent impressionnantes.

Des cris qui s’entendent à plusieurs centaines de mètres 

Depuis le quartier de Saint-Mihiel, à peine ai-je traversé l’Erdre que l’immense bras mécanique apparaît, projetant les amateurs de sensations fortes dans tous les sens. Cris de frayeur, éclats de rire et vrombissements de moteurs se mêlent dans une cacophonie.

Une douce effluve sucrée de chichis et chouchous flotte dans l’air, éveillant instantanément mes papilles. Aux abords du site, des véhicules de la police nationale assurent la sécurité. Une fois sur l’esplanade, l’envergure des manèges se révèle.

Autour de moi, une foule majoritairement jeune : bandes d’amis, couples en rendez-vous, tous affichant un enthousiasme qui se lit sur leurs visages. Les rires fusent, les regards pétillent. 

Les chichis, les pierres précieuses des forains

Je m’engouffre dans les chemins poussiéreux et me dirige vers un stand pour les gourmands. Sur le comptoir, une multitude de friandises et beignets sont présentés. Léa, 26 ans, tient la caisse. « Les gens craquent facilement. Même sans faim, les odeurs et l’étalage les attirent », explique-t-elle.

Difficile de résister aux beignets aux multiples parfums. Hésitant, je demande conseil. « Nos chichis maison cartonnent. L’année dernière, ils représentaient un quart de notre chiffre d’affaires », précise-t-elle.

Je poursuis ma découverte, progressant au milieu des allées qui se remplissent peu à peu. Les remix des tubes du moment résonnent à plein volume, les basses font vibrer le sol.

Les cris stridents des amateurs de sensations fortes s’enchaînent tandis que le mouvement des manèges rythme le tout. Dans les stands de tir, les ballons éclatent sous les coups précis des joueurs, déclenchant de joyeuses réactions.

Banzaï, l’attraction fait son grand retour

Parmi la trentaine d’attractions installées cette année, l’une retient particulièrement mon attention : le Banzaï.

Il fait son grand retour après trois ans d’absence. Imposant, il s’élève à 40 mètres de haut. Dès mon arrivée sur le site, cette structure métallique en forme de U attirait mon attention.

Derrière la caisse, Tony, 42 ans, gère l’attraction. « Il est impressionnant » , lance-t-il avec un sourire. “Il faut près de trois jours pour monter ce manège et encore, on s’y met à six”, précise le propriétaire.

Intrigué mais hésitant, je l’interroge sur la sécurité. « Aucun risque, tout est vérifié chaque matin », me rassure-t-il. Je me décide à tenter l’expérience et monte dans l’attraction.

Derrière moi, Jade et Églantine, deux étudiantes, plaisantent : « J’espère qu’on est bien attachées ! » Les planchers métalliques s’écartent, une fumée envahit l’attraction, créant une ambiance intrigante. Le wagon s’élève lentement, les “clics” de la chaîne sur l’engrenage résonnent.

Peu à peu, la ville se dévoile sous une vue aérienne : la tour LU face à moi, la HArena un peu plus loin. À gauche, la gare et le Château des Ducs de Bretagne ; à droite, la tour de Bretagne et la cathédrale, presque à notre hauteur. Un instant suspendu… avant la chute brutale.

Le train plonge à toute vitesse, projetant nos corps contre le dossier. L’adrénaline monte, les cris résonnent. Pendant plusieurs minutes, nous oscillons d’un bout à l’autre du U, enchaînant montées et descentes vertigineuses. 

Un manège qui dépassent les 100 km/h

De retour sur la terre ferme, je me dirige vers Tony, curieux de connaître notre vitesse. « 100 km/h en moyenne, parfois un peu plus » , répond-il. Peu de monde ce soir, et je m’interroge sur la fréquentation de la fête.

« Depuis samedi, c’est calme, mais avec l’arrivée des vacances scolaires et la bonne météo, ça devrait s’animer », explique le forain.

L’année dernière, la fête foraine de cette même période avait été une grande déception à cause d’une météo pluvieuse.

Les forains sont ouverts tous les après-midi du lundi au dimanche et jusqu’à une heure du matin le week-end.

Plus d’informations sur www.feteforainenantes.com

Romain Marzellière

Le Fil Info

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