Depuis vendredi, la maison de quartier des Dervallières accueille le Chronomobile, une exposition itinérante initiée par le Chronographe. Il s’agit d’un laboratoire d’archéologie nomade qui va animer la métropole de Nantes pendant au moins six mois.
Le Chronomobile, c’est une exposition conçue pour aller à la rencontre des habitants des 24 communes de la métropole nantaise, pour leur faire découvrir l’histoire et les vestiges retrouvés près de chez eux.
Avec des panneaux explicatifs, des manipulations et des supports multimédias, l’exposition rend accessible les avancées de la recherche archéologique et l’histoire du territoire.
Inspirée de l’exposition “C’est arrivé près de chez vous”, présentée au Chronographe entre 2023 et 2024, elle offre un nouveau regard sur les vestiges récents.
Des activités immersives
Au-delà de l’exposition libre, des ateliers d’archéo-anthropologie sont proposés aux adultes et aux élèves, ainsi qu’un atelier mosaïque destiné aux plus jeunes (4-5 ans). Ces ateliers commencent ce mardi en matinée.
« Nous avons prévu 16 créneaux sur la quinzaine. Ils sont tous complets », explique Hugues Menet, directeur adjoint de la maison de quartier. Chaque séance accueille entre 10 et 20 participants, et plus de 250 personnes sont déjà inscrites.
Des groupes qui viennent d’horizons variés : seniors de l’Orpan, enfants des centres de loisirs Accoord, groupes scolaires, adultes de la maison de quartier… le public touché par l’exposition est très large.
« Ce sera l’occasion pour toutes ces personnes de découvrir de manière ludique des pratiques de divertissement anciennes, tout en restant dans la dynamique pédagogique du projet », précise-t-il.
Une plus-value pour la maison de quartier
L’accueil du Chronomobile constitue une opportunité majeure pour la structure. En effet, elle n’a pas pour habitude d’accueillir ce genre de thématique, mais le fait que des professionnels encadrent chaque atelier les a poussés à être les premiers.
Dans le cadre du partenariat, le chronographe met à disposition ce personnel. « Nous ne sommes pas dans la simple vulgarisation : il s’agit de transmission de connaissances rigoureuses. »
Cet accueil s’inscrit aussi dans une logique d’accessibilité à la culture scientifique, mais aussi de lutte contre les idées reçues sur l’archéologie. « Si ne serait-ce qu’une personne décide de se lancer dans cette discipline après avoir visité l’exposition, ou si l’on constate que le projet réunit des publics divers, alors notre objectif est atteint », conclut le directeur adjoint.
Pour clore cette résidence itinérante, un après-midi spécial sera organisé vendredi 11 avril, dernier jour de l’exposition. De 14h à 17h30, petits et grands pourront s’initier à des jeux de société antiques et médiévaux, accompagnés de visites guidées.