Du cinéma pour pimenter les apéros, c’est la promesse du nouveau jeu de société en vogue, James Dîne, lancé par une société Nantaise. Entre humour et cinéma, le jeu rassemble petits et grands.

Créé par la société nantaise Ozzak, James Dîne est un jeu de société innovant qui plonge les joueurs dans l’univers fascinant du cinéma. Ce jeu propose une expérience unique où chaque participant incarne un détective spécialisé dans le vol d’objets cultes de films tels que le gant de Thanos ou les chaussures de Dorothy du Magicien d’Oz… Un seul objectif : résoudre des énigmes et retrouver des objets emblématiques.
L’idée de James Dîne est née d’un constat simple, comme l’explique Sylvain Mante, co-fondateur d’Ozzak : “En voulant chercher des jeux sur la thématique du cinéma, on s’est rendu compte que dans les magasins, on retrouvait vite des jeux qui étaient destinés à un publique très cinéphile.” James Dîne est né. La conception du jeu a duré 6 mois, de la simple idée en passant par la recherche d’une mécanique particulière, ou encore la création des cartes et les tests. “Il fallait que le jeu soit drôle et accessible”, précise ce passionné des salles obscures.
4000 exemplaires vendus en un an
Avec plus de 600 films représentés dans le jeu, l’équipe d’Ozzak a veillé à inclure des œuvres variées, des grands blockbusters comme les films Marvel ou Avatar, aux classiques français comme Les Bronzés, sans oublier les films d’animation comme La Reine des Neiges. Cette diversité permet à toutes les générations de participer. Sylvain Mante explique : “Il était essentiel que les références touchent un public large, de Charlie Chaplin à Harry Potter, pour que chacun puisse y trouver son compte, tout en découvrant des œuvres qu’il ne connaît pas encore.”
Pour financer la production du jeu de société, l’entreprise a lancé une campagne de financement participatif sur la plateforme Ulule. Une initiative qui a suscité un engouement sans précédent reflétant l’intérêt de la communauté pour ce concept innovant et permettant la sortie du jeu. Ce succès s’est confirmé lors de moments marquants, comme en décembre dernier, lorsque l’équipe de France Inter y a joué en direct à la radio. En seulement 25 minutes, tous les stocks disponibles ont été vendus. En un an, ce sont plus de 4 000 exemplaires qui ont trouvé preneur.
“Le X, ça reste une sorte de cinéma après tout…”
Le nom même de James Dîne est un clin d’œil au cinéma. Inspiré par l’acteur emblématique James Dean, ce choix reflète l’envie de jouer avec un nom à la fois reconnaissable et humoristique. Le co-fondateur du jeu raconte : “ James Dean est une figure du cinéma emblématique et intergénérationnelle. Son nom et son prénom se prêtaient facilement à un jeu de mot assez décalé.” Quelques semaines plus tard, les amateurs du jeu ont fait remarquer aux créateurs que James Dîne était également le nom d’un acteur de films X (James Deen). Sylvain Mante préfère en rigoler : “Le X, ça reste une sorte de cinéma après tout…”
Une suite est (déjà) en préparation
Si les créateurs devaient eux-mêmes voler un objet culte dans l’histoire du cinéma se serait “la pierre philosophale d’Harry Potter ou l’Anneau du Seigneur des Anneaux”. Quant au film qui a marqué le début de leur aventure, c’est Kirikou qui reste gravé dans les mémoires comme leur première référence.
James Dîne n’est que le début de l’aventure pour Ozzak. La société a de nombreux projets en tête, notamment le développement d’extensions pour le jeu, avec de nouveaux objets cultes ou des mécaniques inédites. « Nous réfléchissons également à une partie 2 de James Dîne, même si nous ne savons pas encore si ce sera une suite ou quelque chose de totalement différent », confie Sylvain.
Camille Blaringhem