Dans la nuit de lundi à mardi, la prison nantaise a été l’objet d’une attaque. Un début d’incendie s’est déclenché et deux tags signés “DDPF” ont été retrouvés. Un phénomène qui ne cesse de s’amplifier.
C’est aux alentours de minuit dans la nuit de lundi à mardi que la maison d’arrêt nantaise a été attaquée. Visée par un départ d’incendie et marquée de deux tags, l’établissement n’est pas le premier en France. Selon TF1 info, ce sont 65 menaces qui ont été commises partout en France. Hier il s’agissait d’un logement de fonction de l’administration pénitentiaire en Isère, aujourd’hui c’est la ville de Nantes qui a subi ces menaces. “C’est la première attaque dans l’ouest de la France”, explique France 3. Au vu de ces actes malveillants répétées, 155 enquêteurs sont mobilisés pour trouver l’identité des suspects.
Cette nuit-là, vers minuit, l’incendie a été aperçu par un surveillant, sur les caméras de vidéo-surveillance, à l’entrée du bâtiment. “Deux individus cagoulés ont mis le feu, probablement avec un liquide inflammable, à des prospectus situés devant la prison de Nantes”, précise Le Figaro . Une enquête a alors été ouverte. Selon Ouest France, “l’un des malfaiteurs, touché par les flammes, a dû ôter son pantalon. Il a laissé le vêtement en partie calciné sur place avant de fuir avec son complice.” La prison nantaise a aussi été signé par le sigle “DDPF”, un nom tagué sur de nombreux établissements pénitentiaires en France depuis la mi-avril. Des attaques qui inquiètent de plus en plus le personnel pénitentiaire. “Avant le danger pouvait être entre les murs, mais maintenant il est partout”, raconte William Cozic, Syndicat FO pénitentiaire à France 3. Toutefois, l’attaque n’a eu aucun dégât.
Qui se cache derrière les tags ?
À l’heure actuelle, l’identité des malfaiteurs reste trouble. Énormément de questions restent encore sans réponses. Mais les suspects les plus probables concerneraient le mystérieux groupe “Défense des Droits Prisonniers Français (DDPF).”D’après Ici, c’est un groupe qui est “né récemment sur le réseau Telegram.” Depuis, de nombreuses théories ont été élaborées sur l’identité des malfaiteurs. “Gérald Darmanin semble privilégier de son côté la piste du narcobanditisme, plus que celle de l’ultragauche, même si le parquet assure ne privilégier aucune piste de son côté”, précise 20 minutes. Les attaques se multiplient mais le visage des individus reste encore flou.
Alyssa Couturier