Ce dimanche 28 septembre, la 15e édition de la Traversée de Nantes a rassemblé près de 300 véhicules de collection. L’association Collection Passion, organisatrice de l’événement, se satisfait de son bilan carbone.
Pour la quinzième année consécutive, des centaines de voitures de collection ont défilé dans les rues nantaises, dans le cadre de la Traversée de Nantes. Jacques Jaunatre, organisateur de l’événement par le biais de l’association Collection Passion à Nantes, explique : « Ce genre de rassemblements de voitures anciennes existaient à Paris, Lyon et Marseille, alors je me suis dit qu’on pouvait aussi le faire à Nantes ! »
Comme pour les précédentes éditions, 280 véhicules se sont rassemblés, ce dimanche 28 septembre 2025. Au départ du Centre commercial Leclerc de Basse-Goulaine, un parcours d’une vingtaine de kilomètres a été emprunté, en passant devant le château des Ducs de Bretagne et d’autres lieux emblématiques de la ville de Nantes.
« C’est plus écologique que des voitures modernes ! »
Pourtant, si l’événement anime le mois de septembre en Loire-Atlantique, en rassemblant des milliers de passionnés selon les organisateurs, l’installation de la Traversée de Nantes n’est pas évidente. Jean-Luc Mathé, aidant à l’organisation, assure : « On n’est pas encouragé par certains élus, notamment des écologistes, car ils estiment que nos voitures polluent. » Il affirme que ce rassemblement de véhicules n’a pas d’impact significatif écologiquement. « Le bilan carbone de la Traversée de Nantes, ce n’est rien du tout. Nos voitures ne roulent qu’une seule journée ! »
Le passionné de voitures de collection pense qu’il est écologique d’avoir une ancienne voiture. « Une voiture de collection, on la répare ! » Ainsi, il assure qu’il est plus avantageux pour la planète de réparer son ancienne voiture, que d’en réparer une autre. Un avis convergeant avec celui de Michel Lesniak, propriétaire d’une Ford A de 1929 : « Sur ce genre de véhicule, tout se répare et on n’a pas besoin de faire importer des pièces qui proviennent du bout du monde ! C’est plus écologique que des voitures modernes ! »

Une route qui se partage
Si l’impact carbone de la journée n’est peut-être pas significatif, l’organisation reste importante. « On se prépare bien six mois à l’avance pour tracer le parcours », relate Jacques Jaunatre. Et, le circuit évolue chaque année : « On le change tous les ans car ça permet d’avoir de nouvelles routes sur lesquelles roulent nos voitures de collection ! » Ainsi, les bénévoles de l’association Collection Passion doivent flécher les voies sur lesquelles roulent les participants.
La particularité de l’événement est que le parcours n’est pas fermé au public. « On essaye de tous se suivre mais c’est impossible car il y a près de 300 engins. Et, il y a beaucoup de gens qui empruntent ces voies de circulation alors, on se retrouve au milieu du trafic nantais. » Une circulation à laquelle les participants doivent s’adapter. Patrick Lalu, propriétaire d’une Peugeot 302 de 1937 estime : « C’est difficile de rouler dans le trafic avec des voitures modernes. On n’a pas les mêmes outils de sécurité et la plupart n’ont pas de ceintures de sécurité. Il faut être vraiment vigilant ! »
Cependant, cela reste agréable de rouler pour ce genre d’événements, selon lui. « Quand on arrive sur des priorités à droite, les gens nous laissent passer pour être derrière nous et profiter du spectacle. C’est un moment convivial ! »