Il y a trois ans, Outlaw a ouvert ses portes à Carquefou : un escape game mêlant l’univers des pirates à celui des cowboys, et dont la touche distinctive porte l‘empreinte de Thomas.
Un côté pirate, un côté cowboy, quatre salles au total : Outlaw, le bar escape game qui a ouvert ses portes il y a trois ans mêle les genres avec une imagination sans cesse renouvelée. Dégainant ses idées plus vite que son ombre, Thomas, le créateur des lieux, a le physique de son imaginaire, imposant avec son regard malicieux et une barbe rousse et imposante qui complète à merveille son costume de pirate.
En 2022, pendant la période du Covid, le patron de 39 ans s’est « demandé ce qu'(il) voulai(t) faire du reste de (s)a vie ». « J’avais envie de créer un endroit où l’on pourrait enfin retrouver du lien social. » Et c’est exactement ce qu’il a fait.

Après de nombreux essais et de longues discussions avec sa femme, Thomas s’est lancé. Il a imaginé un espace de jeu combinant bar, escape games et speed games. « Vous en connaissez beaucoup des escape games où il y a des habitués ? » plaisante-t-il. Grâce au bar, mais surtout au concept du speed game, les clients reviennent régulièrement, désireux de battre leur record ou de faire mieux que la fois précédente.
Début de semaine, Outlaw a participé aux Escape Game Awards. Pour la troisième année consécutive, le bar escape game figure sur le podium. « C’est une vraie reconnaissance », se réjouit Thomas. « Le fait d’être un bar, de proposer du speed game, d’avoir des comédiens dans nos salles, de créer un cadre immersif et d’investir dans nos décors… tout ça est reconnu. » Puis, avec humilité : « C’est un travail d’équipe. On apporte de l’humain. Ce n’est pas une fierté, c’est un honneur. »
La valeur ajoutée du lieu ? Les comédiens, dont Thomas fait partie. Chapeau de pirate, cape de voleur, bottes de cowboy : chaque rôle compte. « Je voulais une immersion totale. Ce n’était pas évident pour moi, avant ça j’étais directeur financier, donc vraiment dans un domaine complètement différent. Mais pour moi, il était important de ne pas négliger cet aspect », explique-t-il.
À Outlaw, immersion rime avec humain : grâce aux comédiens, on ne vient pas seulement jouer… on devient le personnage, le temps d’un instant, et tout cela porte la signature de Thomas.