Le tramway pourrait bientôt être remplacé par ces véhicules autonomes
Le tramway pourrait bientôt être remplacé par ces véhicules autonomes (Crédit : Pexels)

Une navette du futur qui relie Nantes et Carquefou

En 2027, la SNCF lancera des navettes autonomes sans chauffeurs qui relieront le quartier de Doulon (Nantes) à Carquefou.

Des minibus robotisés pour se balader dans l’Est Nantais. Leur nom de code : Masipro, acronyme de « Mobilité Autonome en Site Propre ». En 2027, ils se baladeront entre l’ancienne gare de Carquefou et le secteur de Doulon. Le but ? Remplacer l’ancienne ligne ferroviaire reliant les deux villes. Celle-ci avait cessé de fonctionner en 2012. La Métropole avait alors préféré miser sur le développement du C6, une ligne de Chronobus.

Aux commandes, on retrouve la SNCF, qui souhaite développer son activité dans les véhicules sans chauffeurs. « [Nous souhaitons] tester une véritable ligne de minibus autonomes, pour démontrer la pertinence de ce type de solutions », explique David Borot, directeur des programmes d’innovation mobilités émergentes à la SNCF sur le site internet de la compagnie. En complément, la banque d’investissement BPI France finance l’opération. Longue de quatre kilomètres, la moitié de la ligne est déjà utilisée pour tester divers systèmes de véhicules routiers autonome, d’après Nantes Métropole.

Un projet sur le long terme

On retrouvera quatre minibus qui desserviront huit arrêts. L’objectif est de répondre aux dynamiques : « que ce soit du résidentiel, de la zone d’activité, du scolaire, du sportifOn va devoir convenir à différents publics, la semaine et le week-end ». Avant de devenir complètement autonome, le projet va passer par plusieurs phases. Tout d’abord, le public sera consulté durant le mois de décembre 2025 par voie électronique car la SNCF cherche à connaitre le ressenti des Nantais. Puis, une phase de test en 2026. Et les six premiers mois après l’ouverture, une personne chargée de la sécurité sera présente dans chaque véhicule.

Selon David Borot, ces véhicules permettent surtout de s’adapter à l’évolution des transports en commun. « Le secteur s’attend à manquer de ressources humaines, il va être de plus en plus difficile de recruter des chauffeurs », détaille-t-il, « on peut réinventer totalement un service de transport public ».

Léo Denort–Houp

Le Fil Info

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