Plusieurs communes de Loire-Atlantique vont voir leur sous-sols minier exploité par la société Breizh Ressources. ©Pexels/Anyela Malaga

Une société de Bretagne va explorer des mines de ces dix communes de Loire-Atlantique

La société Breizh Ressources a obtenu l’autorisation d’exploitation de sous-sols miniers en Bretagne Historique. Après cet arrêté publié au Journal officiel mercredi 10 décembre 2025, l’entreprise va pouvoir explorer de nombreuses galeries minières.

Trois permis d’exploitations ont été délivrés à la société Breizh Ressources, basée à Lorient (Morbihan), pour explorer le sous-sols minier de Bretagne et de Loire-Atlantique. Il s’agit de trois projets différents qui ont été formulés par l’entreprise, gérée par un groupe canadien.

Le premier, nommé Taranis, s’étale sur une vingtaine de commune le long de la Vilaine, aux alentours de Redon (Ille-et-Vilaine). Un deuxième, Epona, va se dérouler dans le Pays de Lorient. Et, le troisième, du nom de Bélenos, s’étend sur 18 communes de Loire-Atlantique et du Maine-et-Loire.

Dans un communiqué, l’entreprise concernée précise : « Ces titres d’exploitation nous autorisent à entreprendre un travail d’exploration, encadré par l’Etat pour identifier et évaluer la présence de plus de 20 métaux stratégiques et rares dont les principaux sont l’antimoine, l’argent, le cuivre, l’étain, le germanium, l’indium, l’or, le tungstène, le plomb et le zinc. » Breizh Ressources exploitera, ou non, ces galeries en fonction des résultats obtenus.

10 communes de Loire-Atlantique prochainement exploitées

Le nord de la Loire-Atlantique est concerné par ces projets d’exploitation de l’entreprise bretonne. Les communes de Moisdon-la-Rivière, Erbray, Grand-Auverné, Petit-Auverné, Saint-Julien-de-Vouvantes, La Chapelle-Glain, Le Pin, Vallons-de-l’Erdre, Masserac et Guemené-Penfao.

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Cependant, certaines associations écologistes dénoncent ces exploitations validées par l’Etat. Elles envisagent d’avoir recours au tribunal administratif avant le 3 février 2026. Selon Ici/France Bleu, le collectif Stop Taranis assure qu’il portera plainte. Elles s’inquiètent d’une pollution des eaux, après les exploitations des mines.

Lilian Ballu

Le Fil Info

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